Vintage party – Broc’Angerie
Chez Broc’Angerie, salon de thé brocante, on prend son temps pour déjeuner et si votre assiette, ou même la table vous plaît, vous pouvez repartir avec !
Chez Broc’Angerie, on peut tout acheter ou presque… Les tables, les chaises, les buffets, la vaisselle, les cadres, les miroirs. Tout ce qui se chine, sauf la balance de Marie-Louise ! « Elle appartenait à l’une de mes grands-mères qui était commerçante », explique Carole Leturcq, créatrice du lieu. « Depuis toute petite, je l’ai à mes côtés. » En plus de Marie-Louise, la petite Carole a grandi à Téloché en compagnie de Léone, son autre grand-maman : « Elle a eu 13 enfants. Faire la cuisine était un vrai sacerdoce. Je me revois encore gamine préparer avec elle la pâte des tartes aux pommes, les garnir et les enfourner. » Après une licence de sociologie, l’entreprise fait partie de la “première’’ vie professionnelle de Carole. « J’ai touché à tous les domaines. » Avant d’avoir envie de “souffler’’. « J’ai eu le déclic en Norvège. En vacances, on a déjeuné dans un resto brocante. Il y avait là tout ce que j’aimais. »
De retour en Sarthe, la décision est prise. « Ma fille en formation pâtisserie m’a incitée à me former. » Ni une, ni deux… Durant le confinement, coachée en “famille’’, Carole passe en candidat libre son CAP de pâtisserie. Et, pour la boulangerie, elle retourne sur les bancs de l’école, à Rouen passer un nouveau CAP. Après avoir travaillé au fourneau chez différents boulangers, la voici enfin prête pour se lancer dans son aventure. Créer enfin sa Broc’Angerie, mi-brocante mi-boulangerie !
Pâtisserie et salé
En mars 2021, elle tombe sous le charme de son local, rue Gambetta. « Dès que je suis rentrée, je me suis vue dedans. J’ai tout de suite imaginé le laboratoire, où seraient disposées les tables, ce que nous pourrions faire dans chaque pièce, chaque recoin. » Les clés en novembre 2021, Carole n’a alors que quelques mois pour concevoir son univers et changer de cap. « Très vite, je me suis aperçue que faire de la boulangerie serait impossible. Le laboratoire ne pouvait pas être adapté. »
La boulange “abandonnée’’, Carole fait évoluer son projet « pour ne me consacrer qu’à la pâtisserie et les plats salés ». Un choix finalement bénéfique : « Travailler sa pâte, faire cuire son pain m’auraient éloigné des clients. Là, je suis plus disponible. Je peux discuter avec tous mes “invités’’, les choyer, prendre le temps de les écouter. » Chaque matin, loin du pétrin, accompagnée d’Alizée, sa pâtissière, Carole prépare donc ses propositions salées et sucrées. « On travaille les produits frais. Les légumes et les oeufs viennent de la Ferme du Grand Vivier à Laigné. Le principe est de faire deux plats pour la semaine et de concocter une ribambelle de desserts et de gourmandises. »
Dès 10h30, on peut donc venir croquer un cookie avec son café ou passer une partie de l’après-midi à bouquiner. Un peu partout, des tables, hautes ou basses, des chaises, des fauteuils, des canapés. Et plein de breloques plutôt années 50 à 70. « Comme tout ce qu’il y avait chez nos grands-mamans. » De la chine trouvée pas uniquement par Carole. « Vu l’espace, des brocanteuses exposent aussi leurs trouvailles. » Des messages sur Instagram et hop ! Julie (Mes Petits Vintages) , Laëtitia (Letty Broc and Deco) et Valérie (Broc en Tête) lui confient leurs coups de coeur. « Ça fonctionne énormément ! Petites comme grandes pièces. » A côté de la caisse, les buffets exposant les gourmandises sont même très prisés. Il faut donc avoir du “rabe’’. « Dans la réserve, il y a plein de mobilier pour changer le décor à l’envi », sourit Carole.