Miss digital – Charlie Sugar Town – Le Mans
Blogueuse et coach des réseaux, Charlie Sugar Town illumine Instagram par son côté glamour et très professionnel.
Charlie aime la vie. Charlie adore Nancy Sinatra et surtout son “shoo-shoo-shoo“ dans Sugar Town, tube des années 60.
Toute petite, Charlie grandit à Cures. Dans son petit hameau, la jeune fille est déjà très coquette. Presque une petite poupée. « Avec ma maman, nous faisions des shooting photos pour nous amuser. J’étais le modèle. Je mettais plein de robes, des chapeaux. »
Au collège, l’adolescence est plus compliquée. « Heureusement, il y avait le club de cinéma. On écrivait des scénarios. On réalisait des courts métrages. » Au Mans, c’estbac littéraire au lycée Bellevue avec option ciné. « J’ai adoré. Je me sentais bien derrière une caméra. Moi qui étais plutôt intro-vertie, j’ai eu envie d’en faire mon métier. »
A l’époque, Charlie se cherche : « J’étais un peu solitaire, pas vraiment à l’aise sur les réseaux sociaux ». Depuis, tout a changé.
Etudiante, la jeune Sarthoise découvre Paris, une autre vie. « C’était études à fond.» A la Sorbonne, elle obtient une Licence
de Cinéma et Lettres Modernes et, à l’Université Paris Diderot, un mémoire de littérature comparée.
Pour s’évader, elle se lance dans le digital en ouvrant son blog charliesugartown.com, toujours actif aujourd’hui. Charlie y parle de voyages, de beauté, de lieux inédits, agrémentant ses récits de photos.
Puis, toujours “amoureuse“ de l’écriture cinématographique, elle intègre ensuite l’Université de Nanterre. Durant son année de Master, la blogueuse rédige un long métrage. « La plus belle année de ma vie. » Mais, au final, la soutenance de son mémoire est difficile. « Je me suis alors “réfugiée’’ sur les réseaux ociaux. J’ai commencé un compte Instagram. »
Très rapidement, entre son blog et cet univers Charlie Sugar Town, Charlie commence à se faire inviter à des défilés de mode, des voyages
presse, des ventes privées. « Mais j’ai vite compris que tout était superficiel, qu’il fallait que je garde les pieds sur terre. » Car les choses s’emballent : « j’allais à la Fashion week. Jerencontrais des personnalités publiques (cours de danse avec Fauve Hautot par exemple). Je faisais des partenariats avec des marques comme Louboutin beauté, Caudalie, IKKS. Je savais bien que j’avais accès à un monde qui n’était pas le mien. »
Pragmatique, Charlie a envie de maîtriser cet univers, de le comprendre. En plus de son activité d’influenceuse, elle se lance en free-lance comme social média manager et stratégiste digitale.
Chez Havas, elle travaille pour le groupe Clarins. Pendant plus d’un an, elle apprend le métier et enchaîne des expériences dans
le monde de la beauté et de la mode. Dans le même temps, son compte Instagram grossit (51 000 followers). « Je préfère me définir comme créatrice de contenus. Je ne collabore qu’avec des marques qui correspondent à mes valeurs.»
Aujourd’hui, rémunérée pour ses différentes prestations, Charlie est très souvent sollicitée sur les réseaux sociaux. Toujours très mode,
elle apporte un petit côté glamour tout en étant très pro : « pour un parfum, Mercedes m’a donné carte blanche pour que je leur,fasse une proposition de communication. J’ai choisi le thème Marilyn Monroe. »
Trop “shoo-shoo-shoo“…